Blue Origin a attribué l’échec de la fusée NS-23 l’été dernier à une panne de tuyère de moteur.

Blue Origin explique maintenant la panne du booster qui a perturbé le vol du New Shepard en septembre dernier.L’entreprise de Jeff Bezos décision Une “défaillance thermostructurale” dans la tuyère du moteur de la fusée NS-23 en serait la cause. Après une modification de la conception du système de refroidissement, la température de fonctionnement de la tuyère était plus élevée que prévu, entraînant fatigue et écart de poussée, ce qui a déclenché le système d’échappement de la capsule de l’équipage.

Les ingénieurs ont déjà pris des “actions correctives”, notamment en repensant la chambre de combustion et les conditions de fonctionnement. Blue Origin a également affiné la conception de la buse pour améliorer l’intégrité structurelle. Selon Blue Origin, la capsule n’a pas été endommagée et devrait voler à nouveau.

La compagnie a déclaré qu’elle espérait reprendre les vols “bientôt”, mais n’a pas fourni de date exacte. Avant que Blue Origin puisse aller de l’avant, la Federal Aviation Administration doit accepter les conclusions de l’incident.

Blue Origin subit beaucoup de pression pour résoudre ce problème. La société a récemment remporté un contrat avec la NASA pour effectuer des missions scientifiques sur Mars à l’aide de la fusée New Glen qui n’a pas encore été lancée, et a poussé le contrat d’atterrisseur lunaire. Plus tôt Blue Origin pourra prouver que ses fusées sont fiables, plus tôt il pourra sécuriser ses clients, y compris les gouvernements et les voyageurs spatiaux.

Les rivaux font face à leurs propres problèmes. La première fusée imprimée en 3D de Relativity Space n’a pas réussi à atteindre l’orbite au début du mois. SpaceX, en revanche, n’a pas encore réussi à démarrer tous les moteurs de Starship simultanément. Cela n’inclut pas les problèmes passés comme les revers de Rocket Lab. Les vols spatiaux commerciaux restent difficiles, et Blue Origin en est la dernière démonstration.

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